Ce slogan a marqué la 17e édition du Festival d’Énergies qui s’est tenu les 27 et 28 mai derniers. Ce sont plus de 16000 festivaliers des IEG, dont plus de 1000 pour la région
Centre, qui se sont réunis à Soulac pour cet évènement immanquablement fédérateur. Vous en trouverez d’ailleurs un petit aperçu en page 30 de votre journal. Des concerts, de l’art, des débats, des rencontres, des retrouvailles, danser, chanter, rigoler : tout était présent dans une ambiance familiale et festive, où se sont croisés des jeunes, des moins jeunes, des électriciens, des gaziers, des agents d’exécution, des cadres, des hommes, des femmes… Du vivre ensemble à l’état pur !
FIER DE NOTRE PASSÉ
Oui, nous pouvons, et même devons, être fiers de notre passé. Dès leur nationalisation, les IEG ont été un modèle de service public, un modèle social, un modèle à suivre ! Le développement des réseaux, des moyens de production, de la mixité des énergies, de la péréquation tarifaire ou encore de la création des Activités Sociales en sont des exemples. Pourtant, assez rapidement, Marcel Paul, auteur du statut des IEG, nous mettait en garde :
Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays. Votre dignité, comme l’intérêt national, vous font un devoir impérieux : de continuer à défendre, sans jamais défaillir, le service public, propriété de la nation, contre les représentants du grand capital industriel et bancaire dont le seul objectif est d’asservir encore plus le pays à leurs insatiables besoins de domination et de profits. De continuer avec le même courage à défendre notre légitime Statut National, nos retraites, nos oeuvres sociales, qui font désormais corps avec les deux établissements publics, issus du programme du conseil national de la résistance, expression du combat de ceux qui ont été jusqu’au sacrifice de leur vie pour sauver le pays et, avec lui, ses riches traditions d’humanisme et de liberté. « Insatiables besoins de domination et de profits ». En plein dans le mille ! Il nous faut donc être :
AUTEURS DE NOTRE AVENIR
Si Aujourd’hui, je touche le sol, courbé par le déni démocratique, par la répression syndicale, par la multiplication des attaques simultanées.
Pour demain, je goûte à ce vent qui souffle sur les braises d’un feu qui ne veut pas s’éteindre.
Pour demain, je vois dans ces flammes qui dansent les lueurs d’espoirs, Pour demain, j’entends ces crépitements criant leur détermination.
Pour demain, je sens cette chaleur qui se propage, qui se développe, qui s’intensifie.
Pour demain, j’ai l’intuition que nous serons de plus en plus nombreux à faire vivre ce feu, à le partager, à écrire son avenir, à la brandir, poing levé. Il brûlera l’hôtel du capitalisme où sont généralement sacrifiés les conquis sociaux. L’avenir nous appartient, il nous revient d’écrire ses lignes, dans la continuité des valeurs fondatrices des IEG !