Une partie de MACROPOLY ?
En septembre, Sébastien MENESPLIER, secrétaire générale de la Fédération Nationale Mines Energies de la CGT, lance les dés : 6 – ALLEZ DIRECTEMENT EN PRISON -. Convoqué à la gendarmerie, il est soupçonné de « Mise en danger d’autrui par personne morale, par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ». Comprenez surtout le ciblage du 1er dirigeant de la FNME CGT qui a mené, avec les syndicats, le combat déterminé et de front contre les 64 ans, contre le gouvernement et les directions. Mais la mobilisation s’organise un peu partout sur le plateau, délivrant la carte – VOUS ÊTES LIBÉRÉS DE PRISON – Car il ne s’agit dans les faits que d’une reprise en main par les salariés de leur outil de travail. Si le boulanger se met en grève ; il n’y a pas de pain. Si les cheminots se mettent en grève, il n’y a pas de train. Si les énergéticiens se mettent en grève, il n’y a plus d’énergie ! La COMPAGNIE D’ÉLECTRICITÉ est à l’arrêt ! Cependant, tout comme lui, de nombreux représentants syndicaux CGT ont été convoqués par le gendarme avec son sifflet dans un coin du plateau : il s’agit d’une réelle répression de l’activité syndicale !
Intimider les représentants syndicaux, dissuader l’engagement et la lutte, faire taire les revendications… c’est écrit sur une carte de la CAISSE DE COMMUNAUTÉ car c’est le projet du gouvernement et des dirigeants ! Ils ont peur et veulent la faire changer de camp en mettant sous pression des représentants et dirigeants de la première organisation syndicale dans les IEG. Car oui, pour eux, les victoires obtenues sont encore trop nombreuses, avec par exemple le retrait du projet Hercule de démantèlement et de privatisation d’EDF et les luttes gagnantes avec l’augmentation générale des salaires de 200 euros mensuels, petit bonus obtenu par la CASE DÉPART de chaque mois.
Actuellement, c’est la réforme des retraites qui est au coeur de la bataille, et si la mobilisation n’a pas encore permis son retrait, elle pèse dans les négociations de sa mise en oeuvre. Le gouvernement voulait éteindre le Statut des IEG (comme pour la SNCF et ses 4 GARES) : Il a reculé en limitant la fermeture au seul Régime Spécial Vieillesse, actant clairement le maintien du tarif agent et des droits familiaux par exemple. La mobilisation, l’engagement syndical, des revendications fortes et structurées sont des PIONS qui avancent pour les salariés !
C’est le moment de conserver cela à l’esprit avec les élections des représentants du personnel qui vont se tenir du 6 au 13 novembre prochain. Car oui, que cela lui plaise ou non, il y a de la démocratie dans le MACROPOLY. Une forte participation à ce scrutin sera un nouveau coup de pression pour les employeurs ! En aucun cas nous devons céder devant la répression syndicale mise en oeuvre à grande échelle. L’activité syndicale progressiste doit être poursuivie, améliorée, et à la hauteur des attaques qui sont portées.
Il ne reste aujourd’hui dans les IEG que 2 grandes structures qui relient les agents des 160 entreprises de la branche entre eux : les syndicats territoriaux et les Activités Sociales. En combinant ces CARTES, les liens entre actifs et inactifs existent, permettant de veiller aux intérêts collectifs, à la continuité des droits tout en maintenant le vivre ensemble. Dans la version classique du jeu, les groupes de couleurs sont divisés en 2 ou 3, rendant plus
difficile la possibilité de construire, c’est « diviser pour mieux régner ». Dans notre version du jeu, il est important de rester uni, d’être nombreux et déterminé, avec des valeurs de solidarité, de combattre le consumérisme, de défendre nos conquis sociaux et les droits des salariés, et surtout d’être progressiste bien plus que réformiste ! Pour cela, il y a plusieurs cases de La Confédération Générale du Travail sur ce plateau, alors n’hésitez pas à prendre une carte pour sortir gagnant !